J'aimerais bien croire que je ne suis pas comme tout le monde, j'aimerais bien qu'on me le dise encore et encore. J'sais pas pourquoi, j'ai besoin de ça. Un vieux caprice, sûrement. J'aimerais qu'on me dise que vraiment, je n'ai pas a vouloir ressembler aux autres pour être bien, que je n'ai pas besoin d'être "parfaite".
Ah c'est clair, je suis pas vraiment un modèle de beauté, ni d'intelligence, mais si seulement on arrivait à me le faire croire, ce serait bien, sûrement. Mais bon, je suis apparemment belle et intelligente, pour une personne, qui me le dit souvent, et pourtant j'ai toujours besoin qu'elle le redise, encore et encore et encore et encore, et je me sens mieux quelques instants, même si je continue à camper sur mes positions d'ado en plein rejet d'elle même. Ça fait tellement de bien quand il le dit, c'est tout con, et niais et stupide et tout ce que vous voulez mais c'est drôlement bien "putain de merde".
Alors j'en ai marre, d'avoir plein de barrières, à cause de ce qui a pu se passer avant, avec telle ou telle personne, mais bon, c'est moi. J'ai peur, je me protège.
J'ai l'impression que je vais finir par vouloir une grande maison de poupée en papier mâché, une jolie robe toute rose avec des fleurs, un joli prince charmant qui connait pas l'alphabet et un putain de cheval blanc en macramé.
Je me sens niaise putain, réellement, je suis pas pitoyable à me lamenter comme ça. Je finirai sûrement vieille folle aux chats, c'est de famille, il parait.

Je suis vraiment conne, bordel.
Vivement la fin de l'adolescence, et de ces putains de résidus de boutons d'acné sur le miroir de la salle de bain.

Deep Purple, Deep Purple, Deep Purple.
J'ai envie de crier comme une groupie.
Je vais les voir!
Moi qui ai grandi avec leurs musiques grâce à Pôpa.
Et là, je vais les voir, 'vec Pôpa, Eva, Rudy et Marine (probablement).
Je serais dans la fosse, devant eux, j'aurais tout dans les oreilles.
Mon corps vibrera a cause du plancher.
Mon coeur sautera au rythme de la basse.
Je vais les voir.
Je vais les entendre.
Et si vous saviez ce que ça représente, pour moi.
Je sais que tout le monde ne peux pas y aller.
Je suis désolée pour vous.
Mais vengez vous, Marine a vu Mick et Steven è_é
M'enfin.
Dans peu de temps on voit tous The Gladiators!
Suivi de Marcel & co, Kiemsa, Les ogres, En cours de root...
Tant de bonheur!
Vive le nutella et les groupies.

Bernie, ça vous plairez comme nom pour mon prochain raton? 

Je l'aimais. Elle est morte.

[I'm so happy, cause today i found my friends, they're in my head, i'm so lonely...]

Oui j'en suis en. Marine peut le confirmer. La bête a pris le dessus sur l'être humain en ce jour de 30mai 2007.
J'avais promis  [ Promettre:  s'engager à faire quelque chose,  prédire, laisser espérer]  de venir  ce matin,  à 8h30  à notre humble lycée, mais ayant somnoler toute la nuit, je n'ai point réussi à me lever et aie laissé ma très chère Marine [Voire Stacy] en PLAN  [Synonyme: comme une conne]
Alors je tenais, oh oui du plus profond de  mon être à m'excuser en public, devant les 3visiteurs quotidiens de mon fameux blog:
Marine pardonne moi :D Je t'aime!

Ps: J'ai écris cet article sous la menace de Marine et non de mon plein gré x)
Ps pour Marine: Welcome to the jungle! "Je roule... un pétard. Je... roule un pétard. Je roule un... pétard."

Nous sommes sans avenir. Nous avançons les yeux fermés vers l'inconnu. Laissant balancer nos âmes aux rythme des aléas de la vie. Nous n'avons pas d'avenir. Nous n'avons jamais eu d'avenir.
On rêve, on espère, surement trop. En face du mur, une brique reçue en pleine face, on se rend compte de la réalité.
Nous avançons vers l'incertain. Une terre promise mais inconnue.
Arriverons-nous a trouver notre futur?


Rêve, crève.

[There is no future...]

[...]J'aimerais que la terre s'arrête pour descendre.
.Gainsbourg

"Suis moi, me laisse pas tomber"
La seule phrase qu'il me repète à tue-tête.
Mais dois-je le suivre? Est-ce la meilleure solution?
Je ne sais pas... Je ne sais plus... Mais mes jambes, elles, le suivent. Elles se poursuivent inlassablement, passant l'une devant l'autre. C'est comme un refrain de chanson, comme un ostinato, toujours la même chose.
J'peux pas m'arrêter, si j'm'arrête mon corps tremblerait, si j'm'arrête mes jambes fléchiraient, si j'm'arrête je tombe, si j'm'arrête, j'le perds...
On m'a dit de ne pas le suivre, nottament mes proches, que ce n'était pas quelqu'un pour moi, que je devais le laisser. Même les regards difformes des passants me le criaient, mais cela n'empêche rien, je continue à le suivre, presque comme une aveugle.
On arrive enfin en haut de la dune de sable.
"Ferme les yeux canard, j'ai une surprise"
Je ne sais plus trop d'ou me vient ce surnom absurde, que je hais par dessus tout. Mais je n'ai jamais bronché, pour ne pas l'enerver.
Son sourire est intriguant. Je stresse avant de laisser mes paupières se refermer.
Un mince sourire décoratif se dessine sur mon visage, mais lui n'y voit que du feu.
J'entends des frottements, l'air semble lourd tout d'un coup, j'ai l'impression de suffoquer de l'interieur.
"Ouvre les yeux canard!"
Il me fallut plusieurs secondes avant d'executer sa demande.
Mes yeux se recroquevillèrent sur eux même: un pistolet, un vrai! Comme dans les westerns!
Mais à quoi pouvait il penser? J'étais mitigé entre un sentiment de peur extrème, et de choc profond.
Il souriait, j'avais les larmes aux yeux, son regard était limpide et joyeux, le mien noir et vide, il semblait heureux, j'etais tétanisé, il m'attrapait la main, je reculais, il s'exaltait, je suffoquais...